Le silence, il est…
Ce bruit de chaque élément du bâtiment et de chaque mouvement de l'air nous entourant.
Il y a des instants spéciaux à partager.
À peine écrit, tout juste vécu.
L'arrivée lente des éléments humains de cet espace.
J'en apprends toujours un peu plus et c'est flagrant combien les gens peuvent se voir évoluer au sein d'un écosystème en constant mouvement. Une idée qui ne m'avait jamais traversée l'esprit, de me dire que l'opportunité était d'intégrer une société pour briser un été.
Non, je me respire ce matin et ce rose me caresse doucement les bras, la peau et le toit. Celui de ma demeure vivante, ce corps qui m'appartient l'espace d'un temps dont je ne sais la durée, pourtant elle me confirme l'inconnu de la date d'éternité.
Une âme cherchant à décoder les codes qu'elle a elle-même tissés. Cherchant en elle, en moi, la vérité.
J'ai fini d'errer pour entendre.
Je me suis posée pour m'écouter.
Posée pour achever le rêve d'une existence exaltée.
De ton été bohème, j'arrive à m'extirper.
Il n'y a rien à comprendre, juste à saliver.
Susurrer mes poèmes jusqu'à la fin des temps et ce plaisir profond de sentir la fièvre d'antan.
Je me libère de ses chaînes agrafées.
J'ai collé à l'idée d'être en société et j'accepte maintenant de m'installer pour parfaire ce voyage de la destinée à tes côtés.
Un choix de plonger dans ma vérité, celle longtemps ignorée par peur de l'après.
Oh douce humeur de vie, je fais appelle à la mélancolie, elle seule enivre mes journées de plaisirs, ivre sans jamais mouiller ces yeux de larmes.
Un poème inspiré du silence d'une matinée bien aimée.
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